• Relancer le hockey.

    Lorsque la saison 2004-2005 de la NHL a été annulée, en raison du lock-out, le hockey sur glace se portait particulièrement mal : les audiences étaient en berne, le spectacle n'était plus au rendez-vous et la stratégie d'expansion vers le sud des Etats-Unis commençait déjà à mal tourner.

    Il fallait donc redonner de l'intérêt par un événement hors du commun qui devait avoir un enjeu. L'All-Star Game de la NHL lui-même pataugeait dans l'incertitude avec des changements de formule plus ou moins réussis (match opposant les conférences, les nord-américains au reste du monde...).

    Finalement en 2007 la NHL décida de renouveler une expérience qui s'était déroulée le 22 novembre 2003. Pour la première fois, un match officiel de la NHL se déroulait en extérieur : c'était la "Classique Héritage" qui opposa au Stadium du Commonwealth d'Edmonton les Oilers aux Canadiens de Montréal. Précédée d'un match opposant les anciennes gloires des deux équipes (gagné par les Oilers de Gretzky 2-0), la rencontre a été remporté par les Habs sur la marque de 4 à 3. Malgré le froid (-20°C), plus de 57 000 spectateurs assistèrent à la rencontre.

    Cependant, il y a eu d'autres matchs, en universitaire notamment, qui avaient déjà eu lieu en extérieur.

    Un événement au succès croissant.

    Pour médiatiser l'événement, la NHL a choisi une date, qui n'est pas particulièrement prisée dans le sport américain : le 1er janvier. C'est donc le jour de l'an 2008 que se déroula le premier "Winter Classic". Sous la neige du Ralph Wilson Stadium, plus propice aux matchs de football américain que de hockey, la rencontre opposa les Sabres de Buffalo aux Pingouins de Pittsburgh de la star Sidney Crosby. La rencontre commence fort puisque les Penguins marquent dans la première minute du match. Mais les Sabres égalisent en deuxième tiers-temps et c'est Crosby qui donne la victoire dans les tirs de barrage.

    L'événement a connu un certain succès : 71 000 personnes ont assisté à la rencontre et le match a eu un certain retentissement médiatique.

    En 2009, la rencontre opposa deux des franchises originelles de la NHL : au  vénérable Wrigley Field de Chicago, les Blackhawks recevaient les Red Wings de Detroit. Portier des aigles noirs, Christobal Huet connut une mauvaise après-midi : il quitta le match au cinquième but encaissé et les Red Wings l'emportèrent 6-4.

    Pour la troisième édition, une autre vénérable enceinte, le Fenway Park (qui va fêter son siècle d'existence cette année) accueille la classique qui confronte les Bruins de Boston et les Flyers de Philadelphie. Le projet initial devait opposer les Bruins aux Rangers de New York, comme pour célébrer à nouveau la rivalité emblématique des deux cités au baseball. Après l'ouverture du score par les Flyers, les Bruins égalisent en supériorité numérique et ils s'imposent dans la prolongation.

    En 2011, le Heinz Field de Pittsburgh accueille le duel des deux meilleurs joueurs de la NHL : Sidney Crosby des Penguins accueille Alexander Ovechkin des Capitals de Washington. Mais le temps n'est pas de la partie : il pleut et on songe à annuler l'événement. Finalement, la rencontre est décalée de 13 heures à 20 heures pour refroidir la glace. Dans des conditions de jeu difficiles -la glace n'était pas uniforme- les Capitals se sont imposés par 3 à 1, malgré l'ouverture du score par les Penguins. Malgré tout, l'événement a eu encore du succès.

    La NHL a ensuite autorisé l'organisation d'un autre match à l'extérieur. La Classique Héritage de 2003 a été reprise en 2011 : à Calgary, les Flames ont blanchi le Canadien de Montréal 4-0 le 20 février 2011.

    L'organisation d'un match à l'extérieur pose des problèmes bien différents qu'un match dans une enceinte fermée : tout d'abord assurer l'équité des conditions de jeu. Le vent a joué des mauvais tours et la NHL a décidé qu'un des tiers-temps sera découpé en deux pour que les équipes changent de côté (ainsi elles passeront autant de temps de part et d'autre de la patinoire). D'autre part, la qualité de la glace est un vrai défi à relever : non seulement il faut enlever la neige mais lorsque la température est trop douce, il faut la maintenir suffisamment dure pour faciliter le jeu. Enfin, si jouer dans un stade de football ou de baseball est impressionnant, voir le spectacle en lui-même n'est pas du tout simple.

    Quoiqu'il en soit, les audiences ont montré un réel intérêt pour ce match d'exception et les équipes sont même demandeuses pour l'accueillir. Mais des villes comme Tampa Bay ou Los Angeles n'ont pas de réel intérêt pour moi à ce spectacle : le hockey est un sport d'hiver et le froid un élément qui ajoute au spectacle (José Théodore a eu une grande popularité avec sa tuque lorsqu'il garda les buts du Canadien contre Edmonton en 2003). D'autre part, cet événement attire les grands médias américains mais les Canadiens voudraient bien organiser ce match. Aucune équipe canadienne n'a participé à la classique hivernale.

    Flyers contre Rangers : un classique classique.

    Cette année, ce match n'aura pas lieu le 1er janvier mais le 2. Pourquoi ? Parce que le 1er se joue la dernière journée de la saison régulière de la NFL et les ligues n'ont pas pour habitude de se concurrencer les évènements médiatiques (quand les matchs All-star ou le Super Bowl se jouent, c'est à une heure avancée que les matchs de saison régulière se disputent).

    Le personnel prépare la patinoire au Citizen Bank Park de Philadelphie. On prévoit une température de 5°C et du vent (35/40 km/h) au cours du match.


    Le duel de la classique est aussi un classique : au Citizen Bank Park, antre des Phillies, les Flyers de Philadelphie reçoivent les Rangers de New York. Il y a dix jours, les Rangers s'étaient imposés en saison régulière. Le match a son importance : dans la division atlantique où évoluent les deux formations, les Rangers sont premiers avec 50 points et les Flyers seconds avec 48 unités. Samedi, un match des anciens entre les deux équipes a été remporté par les Flyers 3-1 devant 45000 personnes !

    Cet événement est donc désormais bien inscrit dans le calendrier des amateurs de sports en Amérique du Nord. Il contribue à maintenir une certaine popularité au hockey même si on peut déplorer qu'il reste circonscrit au nord-est des Etats-Unis, là où la plus grande partie des franchises NHL existent.

    Pour les amateurs de spectacle hivernal, rendez-vous lundi 2 janvier à partir de 13 heures sur la côte est, 19 heures en France.

    PS. Le 6 janvier dans ce même stade, l'équipe école des Flyers (les Phantoms d'Irondack) affronte celle des Capitals (les Bears d'Hershey). Le Fenway Park accueillera plusieurs matchs au niveau scolaire et même de hockey féminin. Enfin le 15 janvier, les équipes NCAA d'Ohio State et de Michigan s'affronteront au Progressive Field de Cleveland. Le succès de ces manifestations est tel qu'il se multiplie même en KHL, la ligue continentale de hockey russe, on a prévu un tel événement. Mais la Russian Classic a été annulée cette année car l'équipe du Lokomotiv Yaroslav devait y participer et qu'elle ne dispute pas la saison après la catastrophe aérienne qui a décimé toute l'équipe le 7 septembre dernier.

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  • Tous les week-ends ou presque je vous propose de vivre le multiplex. Venez commenter vos sports et votre championnat favori ou pas.



    Le programme du changement d'année est léger mais pas insipide.







    Malgré la suppression d'une journée pour cause de changement de fuseau horaire, les Samoa seront présents sur les terrains de rugby avec le Patop 14. On a eu une belle mise en bouche avec une entrée pas fraîche où Toulouse a remporté le bonus offensif du tatane contre Bayonne par 8 buts et 2 drops à 5. Je sais que le rugby français c'est le combat que le jeu d'avants est l'essence du rugby. Mais quand même, ce n'est pas ce genre de spectacle qui permettra au rugby d'être présent durablement.

    Sinon, on a un Montpellier-Racing, un Castres-Perpignan qui nous offrira de belles envolées à 50 cm du regroupement, un Bordeaux-SF, Lyon contre Clermont, Agen-Brive de la belle époque (hum) et Biarritz-Toulon où les baffes pourraient aussi participer à la fête.

    Au foot US nous avons la dernière journée de la saison régulière. Je vous renvoie à ma dernière chronique insipide mais on suivra le match Bengals-Ravens et le soir le duel Giants-Cowboys dont le vainqueur ira en playoffs.

    Sinon, il y a de la balle au pied en Angleterre, de la NBA, de la NHL et le début du "Dakar", le championnat motorisé de la pollution chez les pauvres qui n'a même plus lieu en Afrique.

    Il doit bien y avoir du ski, en pente ou en plat, avec ou sans fusil et éventuellement le duo pente (sans bâton)-plat.

    Enfin, il y a même du tennis. J'aime bien les Nadal, Federer et autres : ils se plaignent du calendrier démentiel mais ils ne crachent pas sur un tournoi exhibition bien rémunéré, qui ne fait pas partie du calendrier officiel de l'ATP.

    En tout cas, je vous souhaite de passer, d'avance, un excellent réveillon et de bien terminer l'année.

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  • Je respecterai la tradition. Je ferai donc un bilan en vrac de l'année sportive en 2011 des 10 évènements qui m'ont le plus marqué.





    - La Coupe du monde de rugby. Très pauvre en matière de jeu et la météo n'a pas beaucoup aidé. Je ne retiendrai même pas le parcours improbable de l'équipe de France car quand on perd contre le Tonga, on ne mérite même pas un coup de main de l'arbitrage (qu'on n'a cessé d'espérer sans le forcer). La Nouvelle-Zélande a gagné mais avec des compositions curieuses (McAlister écarté), des stratégies étonnantes (trois centres, un ouvreur qu'on fait jouer à l'aile) alors que les vedettes ont manqué à l'appel, en raison de blessures, de méformes ou des performances de coéquipiers. Les buteurs aussi d'ailleurs (sauf les Français curieusement).

    - Les Indians de Cleveland qui ont magnifiquement débuté la saison régulière mais qui ont payé le prix des blessures en cascade et d'un effectif trop léger. 2012 s'annonce sous de bonnes augures mais se qualifier sera difficile si l'équipe n'évite pas les pépins physiques.

    - Les Texans de Houston et les Lions de Detroit, éternels loosers, arrivent à leurs fins. Enfin.

    - Les lock-outs dans la NFL et la NBA. Ce sont deux conflits de nature différente. Celui dans la NFL n'a pas laissé de trace, dans la NBA il en restera quelque chose. Mais on oublie toujours et toujours ceux qui vivent et font vivre ces ligues : les supporters et les vendeurs. La MLB a, elle, su éviter un nouveau conflit (c'était très largement prévisible) et elle va même se réformer (un exploit) : les ligues compteront quinze équipes chacune, les matchs interligues s'étaleront sur toute la saison et en plus on ajoutera une cinquième équipe qualifiée pour les play-offs.

    - Un certain renouveau du basket français. L'élan provoqué par la finale de l'équipe de France à l'Euro, alliée au lock-out, a permis de médiatiser un sport toujours très pratiqué mais qui a mal vécu une mauvaise stratégie médiatique.

    - Le handball qui gagne : l'or chez les hommes, l'argent plus récemment chez les femmes (malgré les blessures). Cela fera deux belles médailles à Londres.

    - Les propos polémiques de Yannick Noah qui dit tout haut ce qu'on pense tout bas, en tout cas dans l'analyse. Sa proposition est du second degré c'est évident. Quand on voit les réactions, on sent bien qu'il a touché là ou ça fait mal.

    - Les pétages de plomb s'élargissent au rugby,  au foot, le mourinisme (forme de vulgarité de la pensée liée aux nouveaux riches), le PSQ, le cynisme et l'imposture Laurent Blanc continuent de frapper. Heureusement que les anciens ont retrouvé le LOSC. Mais on ne sait toujours rien du scandale de la viande espagnole avariée (avant même le concombre tueur).

    - Annecy qui se plante dans la candidature aux JO. Il faut dire que c'était tellement mal ficelé pour un projet sans intérêt...

    -Et pour terminer, le match 6 de la Série Mondiale entre les Cardinals de Saint-Louis et les Rangers du Texas, qui menaient 3 victoires à 2. A deux reprises, les Rangers étaient à un retrait de remporter ce match et la série. Mais David Freese a sauvé les Cards en égalisant en 9è et en claquant un HR victorieux en 11è manche. Saint-Louis s'est imposé au 7è match avant de laisser partir Albert Pujols, qui a choisi les Angels de LA et 254 millions de $. Qu'importe, la relève est assurée.

    Et vous, quels ont été les évènements marquant de l'année sportive ?

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  • C'est Noël et on joue le samedi car Noël est le dimanche (et on laisse la NBA commencer sa saison. Et oui, entre les différentes ligues, on ne met pas en concurrence les grands événements).




    Les rencontres.

    Indianapolis Colts - Houston Texans 19-16

    C'est le genre de matchs qui me font dire que les Texans ne passeront pas le premier tour. Ils prennent rapidement les devants contre les Colts mais jamais ils ne creusent l'écart. Sans doute ont-ils trop misé sur les courses d'Arian Foster (pourtant très bon) et pas assez sur la passe. Certes, on a économisé Andre Johnson toujours blessé. Mais les Colts, qui étaient menés dès le début du match, l'ont emporté sur un TD à pas 30 secondes de la fin. Ils n'ont visiblement pas envie de drafter Andrew Luck, qui pourrait contester à Peyton Manning le poste de QB.


    Buffalo Bills - Denver Broncos 40-14

    Les Bills se rebiffent contre les Broncos et Tim Tebow. La génuflexion est devenue guiradisme avec 4 interceptions lancées. On a beau gagner des fins de matchs improbables mais un QB doit d'abord bien conduire son équipe, ce qui n'est pas encore le cas du mormon.

    New England Patriots - Miami Dolphins 27-24

    Le scénario est improbable : les Patriots sont inexistants en première période (0-17). Mais ils infligent un 27-0 aux Dolphins qui devront finalement s'incliner malgré un dernier TD.

    Baltimore Ravens - Cleveland Browns 20-14

    Comme prévu les Ravens ont été dominateurs dès le début de la rencontre. Mais les Browns ont réagi en défense et en attaque au point d'avoir la chance de renverser la situation en fin de partie.

    Kansas City Chiefs - Oakland Raiders 13-16 (p)

    Les Chiefs ont laissé filer le match. : d'abord parce que Kyle Orton se fait intercepter deux fois en position de marquer (dont une dans la zone), ensuite parce que Succop, le buteur, voit deux tentatives contrées par Richard Seymour, dont une à deux secondes de la fin du match. Son pendant, Janikowski, avait raté un long coup de pied plus tôt dans le match mais il ne rate pas celui qui donne la victoire des Raiders en prolongation, celle qui les fait rattraper Denver.

    Washington Redskins - Minnesota Vikings 26-33

    L'orgueil peut faire bien des choses, y compris mobiliser une équipe totalement à côté de sa saison. Les Vikings ont livré une belle bataille aux Redskins, dont la défense a cédé en deuxième mi-temps. La palme vient à Joe Webb, le QB suppléant des Vikings : appelé en renfort, il lance 2 passes de TD sur ses 4 tentatives réussies (sur 5 tentées) et marque lui-même un TD à la course.

    Cincinnati Bengals - Arizona Cardinals 23-16

    Curieusement, les Bengals ont encore une petite chance de se qualifier. Cela passe par une victoire contre les Cardinals et la première mi-temps aurait dû suffire à la victoire (20-0). Mais les Cardinals se sont battus et sont revenus au point d'avoir une dernière série pour égaliser, mais qu'ils n'ont pu exploiter au bout faute de temps.


    Le TD toc-toc badaboum signé Jerome Sampson

    Pittsburgh Steelers - Saint-Louis Rams 27-0

    Roethlisberger est absent pour ce match mais son impact est limité par la faiblesse de l'adversaire. On ne l'a même pas constaté et Pittsburgh l'emporte facilement.

    Carolina Panthers - Tampa Bay Buccaneers 48-16

    On ne sait pas encore s'il sera un grand mais c'est déjà quelqu'un qui compte : Cam Newton a dépassé Peyton Manning pour le nombre de yards gagnés à la passe. Ajoutez à cela qu'il est le meilleur coureur des Panthers (3 TD à la passe, un de 49 yards à la course) et vous avez un phénomène.


    Cam Newton dans ses oeuvres

    New York Jets - New York Giants 14-29

    Le derby new-yorkais se joue à quitte ou double. Victor Cruz marque un TD sur réception de 99 yards (record de franchise comme les 164 yards gagnés en réception). Malgré un pourcentage désastreux à la passe (33%), Eli Manning a réussi à conduire son équipe vers la victoire et vers un dernier espoir de qualification, qui passera obligatoirement par une victoire contre Dallas. La défense des Giants reçoit le crédit car elle a limité le jeu de course des Jets et harcelé Mark Sanchez qui n'a jamais autant lancé (sans gagner énormément de yards pour plus de 50 passes tentées).


    Le TD de Victor Cruz

    Tennessee Titans - Jacksonville Jaguars 23-17

    Le match est presque anecdotique et témoigne de ce qu'une rivalité de division peut encore produire, malgré la médiocrité d'une équipe. Les Jaguars n'ont jamais renoncé à la partie mais ils s'inclinent finalement en ayant toujours traîné au score.

    Detroit Lions - San Diego Chargers 38-10

    Les Chargers avaient une petite chance à condition de battre Detroit. Les Lions, eux, validaient leur billet en cas de succès. Les locaux ont démontré leur supériorité offensive en première mi-temps contre une équipe californienne qui n'y a pas beaucoup cru.  La mention vient à Matthew Stafford, excellent. La qualification des Lions est autant méritée qu'elle fait plaisir : elle était attendue depuis 1999.

    Dallas Cowboys - Philadelphie Eagles 7-20

    Alors que les Giants viennent de gagner, les Cowboys déplorent la perte de Tony Romo dès le début du match. L'attaque des Cowboys n'a pas produit grand-chose et même si la victoire des Giants les élimine, les Eagles ont au moins eu à cœur de gagner ce match de division.

    Seattle Seahawks - San Francisco 49ers 17-19

    Les Seahawks sont mieux entrés dans le match mais les Niners ont limité les dégâts grâce à une grosse défense, qui a progressivement éteint l'offensive de Seattle. Sans génie offensif outrancier, les Franciscains ont fait prévaloir leur statut de meilleure défense de la ligue avec succès, en forçant un fumble sur la dernière série adverse. David Akers a battu le record de FG réussis en une saison : il totalise 42, contre 40 au précédent record.

    Green Bay Packers - Chicago Bears 35-21


    5 passes de TD pour Aaron Rodgers -un record personnel- qui a assuré une victoire tranquille aux Packers, malgré 60% de temps de possession à Chicago. Les Bears sont éliminés et cela envoie Atlanta en playoffs. Ah... si  Jay Cutler ne s'était pas blessé au pouce ! Quant aux Packers, ils ont validé leur premier rang de la conférence.

    New Orleans Saints - Atlanta Falcons 45-16


    Les Falcons n'ont tenu que le premier quart-temps après lequel ils ont viré en tête (10-7). Ensuite, l'attaque des Saints s'est déchaînée et Drew Brees, malgré deux pizzas, a lancé 4 passes gagnantes et est devenu le recordman des yards gagnés à la passe (5087 soit 3 de plus que Dan Marino en 1984). Et il reste encore un match pour essayer d'arracher cette deuxième place dans la FNC

    Le classement



    Conférence Américaine AFC
    AFC EstWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    z- New England Patriots1230.800464321143556-16-24-1.8009-2.8183-17W5-0
    New York Jets870.53336034416436-22-53-2.6006-5.5452-22L3-2
    Buffalo Bills690.400351385-34405-31-61-4.2004-7.3642-21W1-4
    Miami Dolphins5100.33331029614323-42-62-3.4004-7.3641-31L2-3
    AFC NordWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    y- Baltimore Ravens1140.733354250104388-03-45-01.0008-3.7273-11W4-1
    y- Pittsburgh Steelers1140.73331221894357-14-33-2.6008-3.7273-11W4-1
    Cincinnati Bengals960.60032829929344-35-32-3.4006-5.5453-12W3-2
    Cleveland Browns4110.267209294-85213-41-70-5.0003-8.2731-35L0-5
    AFC SudWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    z- Houston Texans1050.667359255104395-25-34-1.8008-3.7272-22L3-2
    Tennessee Titans870.5333022957325-33-42-3.4006-5.5452-21W3-2
    Jacksonville Jaguars4110.267224316-92243-41-72-3.4003-8.2731-32L1-4
    Indianapolis Colts2130.133230411-181242-60-72-3.4002-9.1820-42W2-3
    AFC OuestWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    Denver Broncos870.533306383-77363-45-33-2.6006-5.5452-22L3-2
    Oakland Raiders870.533333395-62363-45-33-2.6006-5.5452-21W2-3
    San Diego Chargers780.46736835117415-32-52-3.4006-5.5451-31L3-2
    Kansas City Chiefs690.400205335-130193-53-42-3.4003-8.2733-11L2-3
    Conférence Nationale NFC
    NFC EstWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    New York Giants870.533363386-23433-45-32-3.4004-7.3644-01W2-3
    Dallas Cowboys870.53335531639375-33-42-3.4006-5.5452-21L2-3
    Philadelphia Eagles780.46736231844422-55-34-1.8005-6.4552-23W3-2
    Washington Redskins5100.333278333-55272-63-42-3.4005-6.4550-41L2-3
    NFC NordWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    *- Green Bay Packers1410.933515318197647-07-15-01.00011-01.0003-11W4-1
    y- Detroit Lions1050.66743334291525-35-23-2.6006-5.5454-03W3-2
    Chicago Bears780.4673363288365-32-52-3.4006-5.5451-35L0-5
    Minnesota Vikings3120.200327432-105381-62-60-5.0003-8.2730-41W1-4
    NFC SudWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    z- New Orleans Saints1230.800502322180607-05-34-1.8008-3.7274-07W5-0
    y- Atlanta Falcons960.60035732631405-24-42-3.4006-5.5453-11L3-2
    Carolina Panthers690.4003893845463-53-42-3.4003-8.2733-12W4-1
    Tampa Bay Buccaneers4110.267263449-186273-51-62-3.4003-8.2731-39L0-5
    NFC OuestWLT PctPFPANet PtsTDHomeRoadDivPctConfPctNon-ConfStreakLast 5
    z- San Francisco 49ers1230.800346202144317-15-24-1.8009-2.8183-12W3-2
    Seattle Seahawks780.4673012929334-43-43-2.6006-5.5451-31L3-2
    Arizona Cardinals780.467289328-39355-22-63-2.6006-5.5451-31L4-1
    St. Louis Rams2130.133166373-207151-61-70-5.0001-10.0911-36L0-5
    x - Qualifié pour les playoffs
    y - Remporte le wild card
    z - Remporte la division
    * - Remporte la division et l'avantage du terrain pour les playoffs




    Le point sur les playoffs.


    AFC.


    Les Patriots sont assurés de terminer premiers de la conférence. Que ce soit Baltimore ou Pittsburgh, le vainqueur de la division Nord occupera le second rang, le deuxième le cinquième. Houston a laissé échapper un des deux premiers billets.


    Il reste deux places à pourvoir : le ballottage est apparemment favorable aux Bengals (9-6) mais ils doivent jouer Baltimore, qui veut absolument gagner. En cas de victoire, ils sont qualifiés. Mais en cas d'égalité, ils sont derrière les Broncos, les Raiders et les Titans (les trois ont actuellement 8-7).
    Une victoire suffit aux Broncos pour se qualifier, car ils ont l'avantage en cas d'égalité sur les Raiders. S'ils font moins bien qu'Oakland, ils sont éliminés.
    Quant aux Steelers, ils remportent la division si l'Ohio les aide : ils battent les Browns et les Bengals battent les Ravens (ex-Browns en passant).

    Voici quelques scénarii en cas de défaite des Bengals :
    - Les Titans gagnent et se qualifient, sauf si Denver et Oakland gagnent tous les deux. Si Denver perd, les Bengals sont qualifiés.
    - Si les Titans perdent et qu'Oakland gagne, les Raiders sont qualifiés. Si Denver perd en plus, les Bengals sont requalifiés.
    - Les Jets se qualifient si les Titans et soit les Raiders soit les Broncos perdent.

     


    NFC.


    Les Lions rejoignent le rang des qualifiés. Les Giants ne doivent pas perdre contre les Cowboys pour se qualifier. D'autre part, la défaite des Cowboys a validé le ticket des Falcons puisqu'il n'y aura qu'un seul billet distribué par la division Est (Le vaincu de Dallas-Giants ne peut pas devancer Atlanta).


    Les 49ers n'ont besoin que d'une victoire pour assurer le deuxième billet de la conférence.




    Les affiches de la dernière semaine (17)


    Pour l'honneur des affiches sans enjeu. Au passage, la NFL a bien oeuvré pour que les affrontements de division aient lieu dans les deux dernières semaines. Pour celle du 1er janvier, il n'y a que ça !


    Vikings-Bears



    Packers-Lions


    Patriots-Bills (Je pars du principe que les Pats ne perdront pas à domicile car s'ils perdent et que Baltimore gagne, les Ravens sont premiers de la conférence)


    Eagles-Redskins


    Jaguars-Colts


    Falcons-Buccaneers

    Cardinals-Seahawks 


    Par contre, les neuf autres affiches présentent un intérêt pour la qualification ou le classement :

    Le deuxième rang de la NFC se jouera dans les matchs suivants :

    Rams-49ers et Saints-Panthers. L'avantage est clairement pour les 49ers.


    Le titre de division de la NFC Est se jouera entre les Giants et les Cowboys. Le vainqueur est le seul qualifié.


    D'autres matchs n'ont d'enjeu que pour une équipe :


    Broncos-Chiefs. Les Broncos remportent la division s'ils gagnent.


    Raiders-Chargers. Une victoire est impérative pour Oakland, même si elle ne suffira pas forcément à qualifier l'équipe (tout dépend des Broncos et des Bengals)


    Texans-Titans. Pas d'enjeu pour les Texans, déjà assurés du 3è rang dans l'AFC mais pour les Titans une victoire peut les qualifier si les Bengals perdent et que les Broncos ou les Raiders perdent. Mais ces deux derniers jouent à domicile.


    Dolphins-Jets. Le scénario miracle de la semaine ? Les Jets (8-7) ont le pire départage des équipes à ce bilan. Ils ne peuvent se qualifier qu'après une victoire à Miami et une défaite de trois équipes qui les précèdent au classement : Bengals, Raiders ou Broncos, Titans.


    Browns-Steelers. La victoire est impérative pour les Steelers mais elle ne suffira pas si les Ravens battent les Bengals.


    Bengals-Ravens. Les Bengals se qualifient en gagnant et les Ravens gagnent la division s'ils s'imposent.



















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  • Après 6 mois d'un feuilleton pathétique, la NBA reprend ses activités le 25 décembre. David Stern avait mis la pression et malgré une rupture qui paraissait définitive début novembre, le patron de la ligue a forcé tout le monde à un accord et menaçant d'une annulation de la saison si elle ne reprenait pas à Noël.






    Certes, on a trouvé un accord, certes les propriétaires ont gagné, en réduisant la part des joueurs de 57 à un peu plus de 50% des revenus, mais le mal reste profond. Le salaire moyen du joueur NBA est de 5 millions de $, soit la moyenne la plus élevées des quatre grandes ligues. La faute est due aux nombreuses exceptions salariales au "salary cap" (plafond salarial), qui gonfle la masse sans pénaliser les franchises à cause du dépassement. Le système économique n'a pas été repensé. Les gros marchés attireront toujours les joueurs et même si Stern essaie de limiter la concentration des stars (comme il l'a fait en bloquant l'arrivée de Chris Paul aux Lakers). Tout ça pour ça : les fans frustrés, des gens mis au chômage pour une querelle de forme plus que de fond.

    David Stern, le patron de la NBA. Après avoir mis fin au conflit, par la menace, comment arrivera-t-il à mettre en place un nouvel équilibre des forces ?


    Quoiqu'il en soit la saison reprend en ce jour de Noël avec 5 matchs alléchants : New York Knicks - Boston Celtics, Mavericks Dallas - Miami Heat (l'affiche de la dernière finale NBA), LA Lakers - Chicago Bulls, Oklahoma City Thunder- Orlando Magic et l'attractif Golden State Warriors - LA Clippers (du tandem Chris Paul-Blake Griffin).

    Les favoris.

    On retrouve à peu près les mêmes noms que l'an passé :
    * Le champion en titre, Dallas, aura du mal à conserver son bien mais rien ne dit qu'il n'y arrivera pas. Malgré le départ de leur pivot Tyson Chandler pour les Knicks, ils ont enregistré une belle arrivée avec Lamar Odom des Lakers, élu meilleur 6è homme en 2011. L'âge est un facteur négatif, pour les Mavericks d'autant plus que le calendrier (66 matchs en 4 mois) multiplie les soirées consécutives où les équipes joueront.

    Il y a quelques jours, Dirk Nowitzki recevait le titre de sportif de l'année en Allemagne. Le MVP des Finales 2011 sera-t-il capable de conduire à nouveau Dallas vers le sommet ? Ce sera difficile mais pas impossible.


    * Le Heat de Miami fait figure encore une fois d'épouvantail. Certes, la haine à l'égard de la franchise sera moins grande mais le vécu collectif sera meilleur. Derrière le trio LeBron James- Dwayne Wade-Chris Bosh, il faudra encore et encore impliquer l'équipe et c'est bien là le problème, surtout si les deux premiers cités se ratent dans le dernier quart-temps comme contre Dallas.
    * Les Lakers de Los Angeles ont encore le statut de favoris mais les temps ont changé : le sweep contre Dallas a marqué les esprits et Phil Jackson n'est plus là. Un nouveau coach, Mike Brown, qui n'a jamais réussi à faire gagner Cleveland malgré LBJ, aura du pain sur la planche. Sans compter le vieillissement des cadres et les genoux chancelants de Kobe Bryant.
    * Les Bulls de Chicago ont échoué en finale de conférence est malgré le meilleur bilan de la NBA. La faute à l'absence d'un deuxième arrière qui aurait soulagé le MVP 2011 Derrick Rose. La solution viendrait du shooteur Richard Hamilton, qui traînait sa misère à Detroit. Si c'est le cas, Chicago retrouvera les finales NBA.

    Les outsiders.

    Ils sont plus nombreux, notamment parce que certaines équipes ont vu leur statut réévalué :
    * Les Celtics de Boston sont capables de gagner un titre mais leur équipe vieillit et c'est bien là le problème. Avec ce calendrier, les verts se concentreront plus pour les playoffs.
    * Les Knicks de New York sont ambitieux avec leur paire Anthony-Stoudemire, soutenue par Tyson Chandler qui fera le boulot sous la raquette. La légèreté de leurs lignes arrières m'empêche de les voir plus haut qu'une demi-finale de conférence.
    * Les Spurs de San Antonio sont dans le même cas que Boston : les cadres vieillissent et il n'y a pas eu de recrutement. Selon Tony Parker lui-même, la dernière chance est passée l'année dernière.
    * Les Trail Blazers de Portland ont une belle équipe malgré la guigne qui poursuit la franchise (Brandon Roy a pris sa retraite à 27 ans, Greg Oden toujours blessé). Nicolas Batum en est même un remplaçant de luxe. Mais s'il y a le talent (Alridge, Wallace...), il manque quelque chose pour aller plus haut.
    * Le Thunder d'Oklahoma City continuera sa progression cette saison, même si on pointe les difficultés de cohabitation dans le jeu entre Kevin Durant et Russell Westbrook. Néanmoins, Oklahoma se qualifiera sans trop de souci.
    * J'ai hésité à mettre le Magic d'Orlando dans ce groupe, tant il semble probable que l'équipe va exploser encore une fois. Le meilleur pivot de la ligue Dwight Howard veut partir et le Magic ne le laissera pas s'en aller sans rien comme cela a été le cas avec Shaquille O'Neal en 1996. Il n'y a pas eu de renfort et Orlando travaille plus à échanger Howard qu'à gagner sérieusement un titre.

    Les animateurs.

    Ce sont des équipes qui n'ont pas d'espoirs de gagner un titre mais qui peuvent aller en play-offs et créer la surprise :
    * Les Grizzlies de Memphis. L'équipe a créé l'exploit en sortant les Spurs au premier tour. Il y a un vrai potentiel dans cette franchise mais on attend la confirmation.
    * Les Hawks d'Atlanta. Un peu comme dans les courses de chevaux, les Hawks sont bien cotés mais pour être placés. Ils n'ont pas les moyens d'aller plus haut qu'un premier tour (voire un deuxième comme la saison dernière).
    * Les Clippers de Los Angeles. La grosse cote. Et pour cause, l'arrivée de Chris Paul a donné un axe meneur-intérieur séduisant avec Blake Griffin. L'échange du meilleur meneur de la ligue a coûté cher aux Clippers mais cela pourrait envoyer la franchise en playoffs même si ce n'est pas gagné. En tout cas, on verra souvent la franchise inconnue de LA dans les programmes.

    Chris Paul (de dos) et Blake Griffin (de face) forment le nouveau tandem attractif de la NBA. La combinaison du meilleur meneur et du joueur le plus spectaculaire de la ligue permettra-t-elle aux Clippers de durer à Los Angeles ? Deux victoires en présaison contre les Lakers semblent indiquer que l'équipe est prête à créer la surprise.

    * Les Denver Nuggets. Sur le papier, ils peuvent aller en playoffs mais comme trois de leurs joueurs sont en Chine et que la ligue chinoise ne veut pas les libérer avant mars, la chose se fera difficile.
    * Les 76ers de Philadelphie ont étonné en 2010-2011 mais confirmeront-ils ? Etant donné la faiblesse de la conférence est, ils peuvent.
    * Je crois plus dans les Pacers d'Indiana, qui ont fait un bon recrutement, et qui présentent une équipe séduisante.
    * Terminons par les Bucks de Milwaukee. Excellents en 2010, ils n'ont pas confirmé en 2011 à cause des blessures. Si Bogut est en état, si Jennings retrouve un peu d'efficacité, Milwaukee peut s'extraire d'une conférence où deux places sont largement à prendre.

    Les prospects.

    Ce sont des équipes dont on attend mieux, peut-être même une qualification en playoffs :
    * Les Rockets de Houston sont en tête de cette liste. Ils ont les moyens de se qualifier mais ils ont deux obstacles majeurs : l'absence de réel leaders malgré de bons éléments (Lowry, Martin, Scola) et l'arrivée de Kevin McHale comme coach, qui ne m'a jamais fait impression.
    * Les Golden State Warriors. Une belle équipe sur le papier, surtout la traction arrière Ellis-Curry qui est la plus rapide de la NBA. Mais l'équipe doit apprendre à défendre, sans compter que Monta Ellis est accusé d'harcèlement sexuel. Ce sera dur parce que la conférence ouest est très dense.
    * New Jersey Nets. En 2012, l'équipe déménagera à Brooklyn et le contrat de leur meneur star Deron Williams expirera. Pour garder le second et rentabiliser le déménagement, les Nets ont besoin d'une bonne saison et de montrer à Willliams qu'ils ont de l'ambition. C'est pourquoi ils montent un échange avec Orlando pour récupérer Dwight Howard. Pour le moment, ce projet est en suspension. Quant aux résultats, lorsqu'on sait qu'il a fallu chercher le Turc Okür, qui n'a pratiquement plus joué depuis plus d'un an, pour reléguer Johan Petro sur le banc comme pivot...

    Ceux dont on n'attend pas grand-chose.

    Elles viennent de très loin mais n'ont pas d'espoir sérieux de gagner quoi que ce soit :
    * Les Wizards de Washington. Deux Français évoluent dans la franchise : Kévin Séraphin, dont j'espère que les coachs ont regardé ses matchs en Espagne, et Ronny Turiaf. JohnWall sera le meneur de cette franchise dont le principal défaut est de ne pas défendre. Sinon, tout peut arriver.
    * Le Jazz d'Utah en a fini avec une époque, celle du pick and go de Jerry Sloan. L'équipe est à reconstruire ; elle a du potentiel mais c'est très insuffisant.
    * Les Cavaliers de Cleveland ont obtenu les premier et quatrième choix de la draft 2011 (Kyle Irving et Tayylor Thompson). C'est une base pour repartir mais l'équipe aura du mal à éviter les 50 défaites.
    * Même chose pour les Pistons de Detroit qui eux vont quelque part sans qu'on sache la route.
    * Les Timberwolves du Minnesota ne gagneront pas beaucoup de matchs mais ils seront attractifs. Avec leur star Kevin Love, ils lanceront dans le bain l'Espagnol Ricky Rubio dont on attend beaucoup mais qui a connu pas mal de ratés depuis un an.
    * Les Kings de Sacramento devraient mieux faire qu'en 2011, si tout va bien.
    * Les Suns de Phoenix ne sont plus attendus. Ils sont en pente inversée bien qu'ils aient encore le serveur de caviar en chef, Steve Nah, mais qui prend de l'âge.
    * Les Raptors de Toronto arriveront-ils à gagner 10 matchs cette saison ? Pas sûr tant l'équipe est difforme.
    * Les Hornets appartiennent à la NBA. Pour qu'ils soient vendables, on a fait payer le prix du transfert de Chris Paul aux Clippers. Mais s'il y a du talent, il n'y a pas beaucoup de bonheur.
    * Terminons ce tour d'horizon par les Bobcats de Charlotte, où Boris Diaw jouera pivot. Les difficultés financières ont contraint Michael Jordan à échanger ses meilleurs joueurs. L'équipe misera sur ses deux rookies (Kemba Walker vainqueur d'une infâme finale de championnat NCAA et Bismarck Biyombo) mais ce n'est pas suffisant. Peut-être qu'on verra un jeu un peu plus offensif.







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